Un véritable plébiscite pour cette compacte électrique. Elle a en effet fait l’unanimité auprès des trois types de jurés, notre rédaction de journalistes internes, nos experts externes et le vote du public qui l’ont tous trois positionnée en tête de leurs suffrages avec, à l’arrivée, une moyenne de 74,04%, assez loin devant celle qui occupe la deuxième place, la Jeep Avenger. Clone de la Smart #1 et de la Zeekr X, cette petite Volvo, un peu plus compacte que ses cousines (ça se joue à peu), coche beaucoup de case dans ce segment en plein devenir. Gageons que l’an prochain, il explosera encore avec les arrivées des Citroën ë-C3, Fiat Panda, Renault R5 et autre VW «ID.2», toutes destinées à rester sous la barre des 25.000 €. La Volvo EX30 a donc un an pour savourer sa victoire. Rappelons que sa gamme actuelle débute avec une version Single Motor (344 km WLTP) qui lui permet de rester sous la barre des 40.000 €, malgré ses 272 ch. La version Long Range (480 km) affiche la même puissance et la Twin Motor développe – inutilement – 428 ch!
L’Opel Astra Electric doit sa victoire finale au fait qu’elle figure en tête des choix de nos journalistes internes et de nos experts externes, le public lui ayant préféré, assez largement, une VW ID.3. Mais son avance sur ce choix du public est insuffisante pour inverser le cours du résultat final. Et l’Opel de s’imposer donc. Elle profite ainsi de son arrivée plus tôt sur le marché que sa cousine technique, la Peugeot e-308, en cours de lancement. Rendez-vous l’année prochaine pour la représentante de Sochaux? Tirant une belle autonomie de ± 440 km (WLTP) d’une petite batterie de 54 kWh grâce à un moteur électrique sobre et développant 156 ch, elle affiche de belles dispositions sur la route. Son chargeur embarqué accepte du 11 kW, tandis qu’une charge rapide peut se faire jusqu’à 100 kW. Des choix techniques judicieux et cohérents, de surcroît affichés à un prix de départ raisonnable. A noter que sa version break est en phase d’approche.
La star du marché puisqu’elle figure en tête des ventes en Europe tous types de motorisations confondus, semble bel et bien avoir séduit nos journalistes internes qui la placent en tête de leur suffrage et ce, de façon assez nette. Nos experts lui ont préféré une BMW i5 et une Mercedes EQE, les deux arrivant ex-aequo pour eux. Le public s’est majoritairement prononcé en faveur de la BMW i5. Mais à chaque fois, la Tesla arrive de peu derrière, ce qui lui vaut cette première place finale. Des résultats au demeurant extrêmement serrés: la Model Y recueille en effet une note finale de 73,59%, devant la BMW i5 (73,02%) et la Mercedes EQE (73,01%)! Beau tir groupé, non? Mais il faut un vainqueur et cette Tesla s’impose donc, même si c’est de très peu. La Model Y casse donc la baraque en termes de chiffres de vente. Des résultats qui sont à mettre à l’actif de ses qualités objectives (autonomie, réseau de superchargeurs,…), mais aussi sur celui de la politique tarifaire très agressive de l’Américain, qui casse les prix et… le marché.
Alors qu’elle était 2e à chaque fois de très peu derrière la Clio pour – à la fois – nos experts externes et nos journalistes «maison», c’est finalement la 208 qui émerge grâce au choix du public qui, en ayant massivement voté pour elle, a finalement fait pencher la balance de son côté. En effet, le public lui a octroyé 36,95% de ses suffrages, contre seulement 15,76% à sa concurrente directe. Et cela a fait toute la différence sur sa note finale de 69,15%. Cela dit, la 208 fait une belle gagnante, surtout depuis les récentes évolutions dont elle a fait l’objet. Une des stars du segment B en Europe, la 208, s’est en effet refait cette année une petite jeunesse en faisant évoluer son style extérieur via une face avant retravaillée, des nouveaux blocs optiques,... Son original i-Cockpit a évolué lui aussi et adopte un écran de 10’’. Le moteur Diesel disparait au profit d’un nouveau bloc à essence micro-hybridé tandis que la version électrique propose désormais 2 niveaux de puissance.
Avec 74,09% comme score final, la Golf finit par émerger de peu devant les Opel Astra Peugeot 308. Une position qu’elle doit plus au choix des experts (qui la placent d’ailleurs à égalité stricte avec la BMW 2 Active Tourer) et des journalistes maison qui la placent tous deux en tête de leurs suffrages, qu’au vote du public qui lui préfère la Peugeot 308, mais d’une manière pas suffisamment marquée pour faire la différence (26,69% contre 22,57%). Même si elle n’est plus la star incontestée et incontestable des ventes du segment C en Europe, la Golf reste une valeur sûre et propose une offre pléthorique de motorisations à essence et Diesel, mais pas d’électrique, cette technologie étant dévolue à l’ID.3, récemment corrigée. De 110 à 320 ch (pour la R), en passant par les 245 ch de la GTI ou les 301 ch de la Clubsport, l’éventail des puissances est très large et à même de satisfaire le plus grand nombre. La victoire de la Golf, c’est celle d’une certaine idée de la rationalité. Et puis, tout le monde n’a pas envie de rouler en crossover ou en SUV…
L’Octavia n’est certes plus de prime jeunesse et le configurateur de la marque ne renseigne d’ailleurs plus que la version break. Et pourtant, elle séduit toujours autant les pères et mères de famille à la recherche d’une voiture pratique (coffre de 640 à 1700 l en l’occurrence, avec une belle habitabilité arrière en prime), intelligente et… agréable au quotidien grâce à un gabarit qui reste «maitrisable». De fait, elle a fait l’unanimité au sein de nos experts et de nos journalistes internes, qui la placent tous deux en tête de leurs suffrages. Le public lui préfère assez nettement la Peugeot 408, au style plus affirmé: 39,91% des suffrages contre 33,2%. Mais l’avance est insuffisante pour changer le cours des choses. La victoire de l’Octavia Combi, c’est aussi celle d’une palette de motorisations fort large (puissances de 110 à 245 ch): essence, Diesel, hybride rechargeable. Attention toutefois: le gaz naturel a quitté le catalogue. L’Octavia est par ailleurs tout aussi agréable à regarder qu’à conduire et sa connectivité, désormais parfaitement à la page.
Carton plein pour la Classe E qui se classe en tête de nos 3 classements intermédiaires, chaque fois de très peu devant la BMW Série 5. Ces deux-là font visiblement la course en tête! La Classe E est ainsi une référence dans son segment qu’il s’agisse de confort de marche, de connectivité, d’habitabilité ou plus simplement de plaisir de conduite. Année après année, elle trace sa route en tête du segment avec une insolence que ne renierait pas Max Verstappen, ultra-dominateur cette saison de F1, au grand dam des pilotes… Mercedes. Extrêmement confortable, très sûre, pas vilaine à regarder, offrant une large palette de motorisations (essence, Diesel et hybrides rechargeables à la fois essence ou Diesel, cas unique) et un niveau de confort difficile à prendre en défaut, elle coche toutes les cases, en berline, en break, voire en version plus baroudeuse Allterrain! L’embarras du choix. L’atout de la cohérence et de l’image en béton.
Nos experts externes lui ont préféré – de très peu – le Toyota Yaris Cross, mais le Peugeot 2008 a séduit tant nos journalistes maison (également de très peu devant le Renault Captur), que visiblement le public, qui a craqué pour lui en lui octroyant 27,48% de ses suffrages, assez loin devant son dauphin, le Hyundai Kona à 21,99%. Et donc à l’arrivée, le 2008 émerge avec 70,61%, devant le Hyundai Kona, à 69,20% et le Renault Captur à 68,43%. Récemment remis au gout du jour d’un point de vue visuel, le 2008 conforte ainsi sa position de leader et reste l’un des plus agréables à conduire dans le segment. Certes, sa banquette ne coulisse pas et son coffre affiche un volume de 405 l assez quelconque vu son gabarit, mais pour le reste il mérite sa victoire par sa qualité perçue et son côté un peu chic. En plus des deux motorisations électriques (136 ou 156 ch), il compte un moteur 1.2 de 100 ou 130 ch et un Diesel de 130 ch. Stylé, le 2008.
Sans triomphalisme, le X1 se classe en tête dans le vote de nos experts de peu devant l’Austral, mais il fait un carton auprès du public qui lui a octroyé 29% de ses suffrages, assez loin devant son étonnant dauphin, l’Alfa Romeo Tonale. Nos journalistes internes lui ont préféré le Kia Sportage et… le Renault Austral. Et donc, en définitive, le X1, avec 70,39% s’impose d’extrême justesse devant le Kia Sportage et ses 70,15%. Suit le Renault Austral avec 69,03%. Mais on sait que BMW est traditionnellement une marque qui exerce un certain magnétisme auprès du public (tout comme Alfa visiblement). Mais attention, car ce X1 ne doit sa présélection qu’au fait que son prix de base pour une finition d’accès dépourvue de toute option, rentre tout juste dans nos critères de prix. A quelques centaines d’euros près, il était recalé. Cela dit, il faut reconnaître qu’il coche beaucoup de cases dans sa catégorie en affirmant une polyvalence sans défaut, une gamme de motorisations comprenant de l’essence, du Diesel et de l’hybride rechargeable, 2 ou 4 roues motrices.
Carton plein pour ce X3 qui triomphe dans chacun de nos classements intermédiaires, parfois de très peu (pour nos experts et nos journalistes), parfois plus nettement. C’est le cas du public qui s’est mobilisé en masse pour lui en lui octroyant 1.402 voix sur les 4.365 exprimées dans la catégorie, soit un ratio de 32,12%. Indépendamment des qualités objectives des modèles BMW et du X3 en particulier, BMW peut compter sur un vivier qui se mobilise en masse. Et qui permet en l’occurrence au X3 justement d’émerger cette fois avec un score final de 72,83%, environ 2% de plus que son dauphin, le Volvo XC60 et 3% par rapport au 3e, le Mazda CX-60. Il faut dire que cette star incontestée et incontestable du segment, du long de ses 4,71 m, cartonne en termes d’immatriculations, tant chez les particuliers que chez les professionnels, grâce à ses qualités reconnues, sa valeur résiduelle et sa large gamme de motorisations. Mais, comme pour le X1, attention au prix qui pourra rapidement le faire basculer du côté obscur de la force.
Afin de choisir le meilleur modèle dans chaque catégorie, nous lançons une élection dans laquelle vous avez évidemment votre mot à dire. Bien entendu, cette élection a une valeur indicative et le choix final devra être fait par chaque automobiliste en fonction de sa situation personnelle, financière, familiale et professionnelle notamment.
Pour déterminer les voitures gagnantes, nous avons tout d’abord déterminé les nominés dans chacune des catégories les plus représentatives du marché. Ces nominés ont été choisi par la rédaction interne du Moniteur Automobile – soit une dizaine de personnes – à qui nous avons demandé, en fonction de leur grande expérience du marché, de déterminer sans concertation leur top 5 dans chaque catégorie.
En compilant ces données, nous avons pu définir les 5 nominés de chaque segment de marché. Ils vous sont présentés dans les pages suivantes.